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La musique est une Bête aux multiples têtes, bras et jambes. Ses racines sont aussi vieilles que l’humanité, son existence même est basée sur la propagation d’ondes.
Rockstory tente de retracer l’évolution d’un des piliers de ces ondes : le ROCK.

Comme toute sélection, celle-ci est imparfaite, partiale et teintée de choix. Elle est dictée par des partis pris et des sensibilités. Et elle doit être discutée, chaque auditeur se devra d’être critique. Il se doit de la modifier, de se l’approprier et si, au passage, certains font quelques découvertes, la mission sera accomplie !
Un grand nombre d’aficionados du Rock fixe la naissance du rock vers le milieu des années cinquante et lui reconnaît comme parent le blues noir américain. Commençons le voyage dans le temps…

Bonjour tout le monde !

T. Rex - Get it On

OK, le look légèrement efféminé, le maquillage : tout ca sonne les prémices du glam rock. Peut importe ce que l’on pense de la démarche. Lorsqu’on se garde d’un jugement hâtif et que l’on reste sur la musique. Bon sens ces mecs, en ajoutant un sax au groupe, en faisant vraiment « sonner » leur guitare, ils crée un « son » nouveau pour l’époque. « Ca groove a mort » comme on dit. Oui j’aurais pus mettre le morceaux « 20th Century Boy » mais vraiment la pub levis avec … he oui c’est bien le jeune Bradounet (Pitt) qui fait le guignol pour une marque de jeans, c’est trop. Meme si j’aime bien la brunette !

The Who - Won't Get Fooled Again

Ces mecs sont vraiment des violents !!! Pete Townshend, leur guitariste, est un vrai « guerrier » de la gratte. Non seulement il est horriblement doué mais en plus sur scène il est a l’aise dans toute les situations et il aime le gros son. Ce : « on veut pas se faire avoir encore une fois » représente avec « My generation » le coté raz le bol de l’époque. Ils sont la révolte face à l’Angleterre bien pensante.

Black Sabbath - Paranoid

Ils donneront naissance aux pires rejetons de l’histoire du rock : Les Métaleux. Black Sabbath représentent pour beaucoup la naissance du « DIABLE » version musical. Mais Black Sab, c’est surtout la cassure entre le monde des fleurs et des petits oiseaux, du peace and love et celui de la révolte, de la rage. Entre un chanteur à la voix nasillarde et un guitariste avec un doigt en moins ce groupe crée le Heavy Metal.

Creedence Clearwater Revival - Proud Mary

Étonnant mais déjà en 1969, la bande à John Fogerty, chef de fil des Creedence cherche à revenir à une forme plus directe du rock. Les morceaux planant de 17mn, c’est pas son truc. Il se met en marge un balance à l’époque un … « bon vieux » rock de sa voix rocailleuse. Durant leur cinq années d’existence, ils sortiront pas moins de 7 albums studios dont tous sont à garder sur soi en toute occasions.

The stooges - I wanna be your dog

Ca y est c’est parti, en cette année 1969, le temps de la rage arrive. Iggy Pop et sa bande mette le feu au poudre. L’iguane commence sa longue balade sur le fil du rasoir. Les vapeurs d’encens vont petit à petit se dissiper, l’innocence et la naïveté s’estompe.

MC5 - Kick out the Jams

Ces gars vont vraiment mettre le feu aux poudres. Il suffit de regarder la gueule du publics. Certain se laisse aller mais la plus part font des yeux rond comme des billes devant ce chanteur en train de hurler comme un dératé et ses deux guitaristes qui se secoue la tête en même temps. Les ingrédients du métal sont là et bien là.

Steppenwolf - Born to be wild

Un hymne qui malgré une utilisation poussée jusqu’à l’extrême ne tombera pas dans la parodie. Hymne d’une génération, d’un mode de vie, symbole de la route et du freeride. Associé à jamais au film « Easy Rider », la musique est le film et le film est sa musique. Bien que toujours actif, le groupe aura toute les peine du monde à dépasser son morceau.

Tommy James and the shondells - Mony Mony

Là on commence déjà à sentir l’énervement monté … ca commence à crier. Et alors le look … Whaou : les vestes 3/4 aux couleurs qui brillent et les colliers de perles, des vrais rebelles. Je me demande si ce n’est pas une des chanson qui a le plus de « Yeah ».